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Résistances birmanes

Mayco Naing et une photographe anonyme birmane

Infos pratiques

Du jeudi 5 JANVIER au samedi 25 FÉVRIER

Attention ! En raison d'une visite de groupe, la galerie ne sera pas accessible au public jeudi 2 février de 14h30 à 15h30 environ. Merci de votre compréhension.

VERNISSAGE : mercredi 11 janvier à 19h

RÉSERVATIONS visites scolaires : reservation.carre-amelot@ville-larochelle.fr

Entrée libre

Type de public :

Grand public

AUTOUR DE L'EXPOSITION :
Rencontre avec Mayco Naing : vendredi 13 janvier à 18h30
Gratuit - Tout public, avec interprétation en LSF 

 

En écho à l’exposition Résistances birmanes, les intervenants des ateliers de pratique artistique du Carré Amelot ont fait travailler, pendant le mois de janvier, leurs participants sur la thématique "résistances". La restitution de ces travaux fera l’objet d’une exposition dans nos murs.

Vous êtes conviés au vernissage mercredi 22 février à 19h.

Vous pourrez découvrir les œuvres réalisées en Arts plastiques, Bande dessinée et Photographie argentique, ainsi qu’en Théâtre avec des lectures de poèmes birmans par les groupes adultes. Les œuvres resteront en place jusqu’au samedi 6 mai.

Mayco Naing

Née en 1984 en Birmanie, Mayco Naing est aujourd’hui une figure importante de la photographie asiatique contemporaine. Elle a pris son indépendance lorsque les universités ont été fermées par l’armée et a obtenu un emploi dans un studio photographique.
Après avoir repéré une affiche du Yangon Photo Festival en 2010, elle a suivi ses premières master classes, reçu le Prix de la Création et exposé à l’étranger (Biennale de Lyon, Biennale de Bangkok, Asian Now à Paris).
Pour elle, l’art est non seulement un moyen d’expression avec lequel elle questionne l’état de la société birmane, mais aussi un outil pour faire évoluer la place des femmes dans la société. Forte de sa liberté d’expression et du désir de partager son expérience, Mayco Naing forme des artistes et photojournalistes, notamment dans les régions où les minorités ethniques sont toujours confrontées à des conflits armés.
Suite au coup d’état du 1er février 2021, elle participe à la lutte contre la junte militaire. Elle réside en France, à Marseille.

Photographe anonyme birmane

Anonyme pour des raisons de sécurité, cette photographe birmane dénonce une dictature qui affame les rêves et espoirs de liberté de la nouvelle génération .
« Mais, plus j’essaie de trouver la liberté, plus je comprends que nous n’en avons pas ».
Conteuse, elle explore et réfléchit à ses racines et sa propre voix à travers la photographie.
Elle constate que la junte militaire continue d’utiliser des tactiques violentes et inhumaines pour effacer le visage, la voix et l’identité du peuple birman.
« On ne peut plus filmer ou prendre des photos librement. Les menaces de mort ne sont pas rares ». 
«Losing identity» questionne la liberté d’expression à travers le temps et les générations.